Au regard des lourdes réparations à faire sur la caméra 2, il ne sera malheureusement pas possible d’intervenir cette année. En effet, le dérangement provoqué lors de cette intervention remettrait en cause la bonne réussite de la couvée en cette pleine période de nidification.
En plein cœur de l’hiver, naviguant entre les vagues de chaleur et les vagues de froid, les Cigognes blanches remontent progressivement de leur site d’hivernage. Nous observons leur installation sur leur site de reproduction en Loire-Atlantique depuis le début du mois de février, notamment pour les deux mâles nichant sous les caméras, de retour sur leurs nids respectifs depuis maintenant quelques semaines.
Pour rappel, les deux mâles portent une bague avec pour l’un le code AMZX, et l’autre FAZR. Le mâle AMZX est né à Vue en 2010 et a été recensé comme individu reproducteur depuis 2013. En 2014, il s’installe sur une plateforme en bois un contrebas du pylône pour s’y reproduire plusieurs années, et c’est en 2017 qu’il monte s’installer sur le pylône. En ce qui concerne le mâle FAZR, il est né à Cordemais en 2016, et se reproduit sur le même pylône depuis 2019. Les femelles formant les couples en 2020 ne portaient pas de bague. Seront-elles les mêmes cette année ?
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La cigogne, une ÉlÉgante dans les marais!
La cigogne blanche est reconnaissable à son plumage blanc et noir, son bec et ses pattes rouge orangé. Son envergure imposante (185 à 215cm) et sa taille pouvant aller jusqu’à 115 cm en font l’un des plus grands oiseaux d’Europe. Elle est carnivore et opportuniste et trouve ses proies dans les prairies humides. Elle niche sur des points hauts lui permettant une vue dégagée : c’est le cas des pylônes électriques et environ un quart des nids est désormais installé sur les pylônes électriques du réseau à haute et très haute tension déployé par RTE (Réseau de Transport d’Electricité). Les oiseaux reproducteurs font l’objet d’un suivi minutieux engagé par l’association ACROLA depuis de nombreuses années (identification des adultes, suivi de la reproduction, baguage des poussins…).
L’intervention sur la faune sauvage, en cas de blessures ou autre, reste délicate et ne peut s’effectuer qu’avec une autorisation préalable délivrée par le Ministère de l’environnement. De plus, la manipulation d’un individu blessé peut causer un stress physiologique pouvant engendrer une dégradation de l’état. Ayant à cœur de protéger cette espèce, nous intervenons lorsque nous en avons la possibilité, mais il ne faut pas oublier de la laisser vivre en paix à l’état sauvage.
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