Objectif Cigogne

Le programme scientifique d’étude de la population de Cigognes blanches en Loire-Atlantique se poursuit dans le cadre de nombreux partenariats, avec le PNR de Brière, RTE, le CNRS de Chizé, le laboratoire EcoBio de Rennes, etc.. En 2021, 266 nids ont été recensés dans le département grâce à l’investissement de l’ACROLA, qui développe en parallèle de nouvelles perspectives de recherche. L’association étudie notamment les domaines vitaux et paramètres de migration de cette espèce ainsi que l’évolution de la Cigogne blanche en Loire-Atlantique sur ces 30 dernières années. Le baguage des cigogneaux se déroule en fin de printemps, ces instants uniques vous seront via le live Facebook de l’ACROLA.

En plein cœur de l’hiver, naviguant entre les vagues de chaleur et les vagues de froid, les Cigognes blanches remontent progressivement de leur site d’hivernage. Nous observons leur installation sur leur site de reproduction en Loire-Atlantique en début d’année fin janvier/ début février. La nichée prendra son envol en aout.

LA CIGOGNE, UNE ÉLÉGANTE DANS LES MARAIS!

La cigogne blanche est reconnaissable à son plumage blanc et noir, son bec et ses pattes rouge orangé. Son envergure imposante (185 à 215cm) et sa taille pouvant aller jusqu’à 115 cm en font l’un des plus grands oiseaux d’Europe. Elle est carnivore et opportuniste et trouve ses proies dans les prairies humides. Elle niche sur des points hauts lui permettant une vue dégagée : c’est le cas des pylônes électriques et environ un quart des nids est désormais installé sur les pylônes électriques du réseau à haute et très haute tension déployé par RTE (Réseau de Transport d’Electricité). Les oiseaux reproducteurs font l’objet d’un suivi minutieux engagé par l’association ACROLA depuis de nombreuses années (identification des adultes, suivi de la reproduction, baguage des poussins…).  

L’intervention sur la faune sauvage, en cas de blessures ou autre, reste délicate et ne peut s’effectuer qu’avec une autorisation préalable délivrée par le Ministère de l’environnement. De plus, la manipulation d’un individu blessé peut causer un stress physiologique pouvant engendrer une dégradation de l’état. Ayant à cœur de protéger cette espèce, nous intervenons lorsque nous en avons la possibilité, mais il ne faut pas oublier de la laisser vivre en paix à l’état sauvage.

Cinq partenaires autour d’un même projet scientifique

Le syndicat mixte du Parc naturel régional de Brière, l’association Acrola, RTE, avec le soutien de Muxity et Cordemais ont construit ce projet scientifique et pédagogique. Il se traduit par l’installation de deux caméras installées sur un pylône du réseau RTE pour suivre en permanence l’activité de deux couples de cigognes sur leur nid (pontes, couvaisons, élevage des jeunes…) Cette opération nécessite la mise en commun des compétences propres à c​hacun des partenaires (ornithologie, groupe d’intervention sur les lignes, accompagnement scientifique….)

L’ACROLA (Association pour la Connaissance et le Recherche Ornithologique Loire et Atlantique)  articule ses activités autour de deux axes de recherche : le suivi de la migration des passereaux paludicoles sur la station de baguage  de Donges-Est en estuaire de la Loire et le programme « Cigognes-France » dont elle est la coordinatrice nationale.

 Les deux programmes s’appuient sur le baguage des oiseaux réalisé par des bagueurs agréés par le CRBPO/Muséum d’Histoire Naturelle de Paris.

Le projet OBJECTIF-CIGOGNE complète et enrichit le programme « Cigognes-France » et par ses différents aspects va permettre d’engranger des informations précises sur la biologie des cigognes blanches.

Pourquoi RTE ? 

Avec 90% de ses installations situées en pleine nature, le respect et la protection de l’avifaune est un enjeu majeur pour RTE, qui identifie en amont les sites les plus sensibles pour les oiseaux migrateurs et -si besoin – les aménage avec des équipements qui permettent de réduire considérablement les risques de collision.

Les pylônes électriques constituent des perchoirs de premier choix pour les cigognes. En effet, en haut de ces infrastructures, ces grands oiseaux peuvent facilement repérer leur nourriture tout en restant à l’abri des prédateurs. En 2018, le quart des 180 couples de cigognes recensés en Loire Atlantique avaient installé leur nid sur un pylône RTE !

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