C’est à Saint-Lyphard que le premier écolodge Astonomia, marqué « Valeur Parc », a accueilli ses premiers clients en mai 2022. Un concept innovant, à la croisée entre l’hôtel, la villa et l’hôtel particulier et une démarche écoresponsable réfléchie de A à Z.
« Formé à l’école hôtelière, j’ai toujours rêvé d’entreprendre et de créer un jour un hôtel. À 22 ans, j’ai eu l’idée de créer Eliya, un concept de personnel de maison et d’hôtellerie privée à domicile, avec des prestations haut de gamme : services techniques, services de femmes de chambre, de majordomes, de jardiniers… », témoigne Laurent Pascal, originaire de la région parisienne et fondateur du domaine de Pan. À la naissance de son fils, il prend conscience de devoir participer à la préservation de l’environnement et cherche un moyen de réduire l’impact des métiers de l’hôtellerie sur la planète, « sans pour autant baisser la qualité de nos prestations. Rapidement, avec mon épouse, nous avons souhaité quitter la région parisienne pour nous rapprocher de la mer et nous avons choisi l’Ouest pour mener notre nouvelle vie ».
Un concept innovant et durable
Après avoir cédé Eliya, ils décident de créer une nouvelle activité mêlant hôtellerie et écologie, « un projet qui prend sa part de responsabilité pour la préservation de l’environnement ». C’est à Saint-Lyphard qu’ils trouvent le lieu idéal pour leur premier écolodge : à l’écart de la ville et de toute habitation, au cœur de la nature, mais à 15 minutes seulement de la Baule et de sa plage exceptionnelle. Cette propriété, ancien relais de chasse dans les années 50, avait été rénovée en 2000 par des architectes et elle était déjà totalement conçue pour fonctionner hors réseaux, donc autonome en électricité et en eau. Une aubaine pour Astonomia qui vise à l’autonomie totale dans son approche de l’hôtellerie ! « Sur l’aspect environnemental, tout est réfléchi : le choix des matériaux, la production d’électricité, la gestion de l’eau et des déchets ».
Slow tourisme et tourisme durable
« Côté expérience client, nous basons toutes nos propositions d’activités sur le principe du slow tourisme et du tourisme durable ». Au programme : randonnées en Brière ou sur le littoral avec guide, promenade en chaland au départ du port du Nézil à 300 mètres, grimpe d’arbres et déjeuner dans les cimes… « Nous travaillons avec l’Ademe, via Betterfly Tourism, pour obtenir un affichage environnemental du Domaine de Pan. Nous devrions, par ailleurs, être labélisés Écolabel européen en fin d’année ».
Main dans la main avec des créateurs locaux
Le Domaine de Pan mise sur les savoir-faire locaux pour agrémenter ses prestations. « Le territoire est riche de talents ici ! Nous travaillons notamment avec le chef de l’Auberge du Nézil, très impliqué, qui nous offre une carte avec des produits bio et locaux. Côté circuits courts, nous venons d’installer douze ruches sur la propriété, gérées par un apiculteur professionnel, pour servir à nos clients notre miel ultra-local. L’atelier Tumu de Mesquer nous fournit en céramiques et a fabriqué notre ilot central. Nous collaborons aussi avec Christian Champain, un artiste de la Bernerie-en-Retz, qui récupère des pièces métalliques abandonnées chez un ferrailleur et les transforme en œuvres d’art. Enfin, pour nos travaux d’agrandissement, une entreprise nazairienne nous fournit en matériaux biosourcés ».
