Les fleurs de Maëlenn

Une histoire d’amour

Quand la jeune femme posa les yeux sur le globe de mariée de sa mère, elle, si attachée au patrimoine, aux savoir-faire locaux, chercha, expérimenta différentes techniques.
«Une histoire d’amour» était née.
Les années passent et les créations naissent, évoluent dans le temps présent et viennent orner diadèmes, bouquets de mariée, couronnes ou accessoires de cheveux. «Une histoire d’amour» pour les tissus qui embellissent les créations de robes de mariées, corsets ou accessoires de mode. 

@G_Juin_Wassup production
  • Comment en es tu arrivée là?
     Je baigne depuis l’enfance, dans l’univers de la danse bretonne. J’ai toujours été entourée de vieilles dentelles, de broderies, de costumes. M’essayant à différentes techniques artistiques, la couture devient rapidement une passion. C’est donc tout naturellement que je me dirige vers des études de couture, industrielle d’abord, puis dans l’univers du spectacle. Être à Paris m’a permis d’approfondir mes connaissances sur l’histoire du costume.
    Pour mon premier petit boulot d’été, je choisis de travailler à la Maison de la Mariée, à Saint-Joachim, où j’y ai vécu un véritable coup de cœur. Je connaissais bien sûr les globes de mariés, pour en avoir vu chez mes parents et grand-parents, mais je suis touchée par tous les symboles et la place qu’ils occupent au sein du couple.

    J’ai eu envie d’essayer, et les premières fleurs ont éclos…

    J’ai recherché les outils, examiné les couronnes afin de comprendre leurs montages, et avec quels matériaux elles ont été fabriquées. Expérimenté différentes cires… Au fur et à mesure des années, je parfais certaines techniques et j’en découvre d’autres, comme la technique des gabarits. Je suis sur le terrain, rencontre d’anciennes ouvrières, retrouve des outils et continue à compléter les connaissances sur ce sujet. Une sorte « d’enquêtes » qui me passionne depuis des années maintenant. J’ai fait le pari de faire revivre la fleur d’oranger, au travers de mes créations. Ce sont, soit des créations contemporaines, soit des reproductions, en faisant le choix de continuer à travailler avec les techniques et matériaux traditionnels, pour plus d’authenticité.
  • Aujourd’hui
    Ramener les fleurs d’orangers à leur berceau, revenir sur le lieu de « mes premiers amours », tout près de la Maison de la Mariée… me voici rendue sur Saint-Joachim où j’y ai installer mon atelier.

    Créer un lieu où faire revivre ces techniques me tient à cœur depuis longtemps. Créer des liens et valoriser la Maison de la Mariée qui est un lieu à préserver, à soutenir. De nombreux projets vont je l’espère, pouvoir voir le jour. Et puis, il y a peut-être encore des choses à découvrir, des témoignages à collecter sur Saint-Joachim…

Votre navigateur est dépassé !

Mettez à jour votre navigateur pour voir ce site internet correctement. Mettre à jour mon navigateur

×