Promenade en chaland : l’instant de déconnexion

Le temps d’une promenade en chaland, évadez-vous de votre quotidien et vivez un moment unique dans le marais, hors du temps et de la civilisation, où vous apprécierez de perdre vos repères pour mieux vous laisser guider.

Propulsé à la perche ou au moteur électrique pour respecter le calme ambiant, le chaland est une embarcation traditionnelle, fuselée et à fond plat, qui était autrefois utilisée par les Briérons pour leurs travaux et leurs déplacements dans le marais. Il suffit d’y poser le pied, de quitter la berge et l’aventure commence ! Ce voyage au fil de l’eau se fait en compagnie d’un promeneur en chaland. Véritable amoureux de son territoire, ce guide vous fait découvrir avec passion l’immensité du marais. Ici, en fonction des saisons, de la météo et des heures, les couleurs changent sous vos yeux, les paysages se métamorphosent, le spectacle se renouvelle à l’infini… Au fil de la promenade, vous observerez toute sorte d’oiseaux : des canards, des oies cendrées, des hérons et spatules blanches, des bergeronnettes, des gorgebleues à miroir…

Camilla Michel-Paludan, une Nantaise d’origine danoise, a vécu un moment unique et passionnant avec ses proches. « J’avais fait la surprise à mon père, venu en vacances en France. Nous sommes partis tôt le matin pour rejoindre notre guide local à 7 h du matin. Le soleil était déjà levé et nous a accompagnés quasiment tout au long de notre promenade. Il faisait un peu froid, mais ce n’est pas le genre de choses qui nous effraie ! Nous avions apporté des vêtements bien chauds et notre guide avait prévu des petites couvertures pour nous. À mi-chemin, au milieu du marais, il nous a aussi offert du café et des petites mignardises. On peut dire qu’il nous a bien chouchoutés !

Expert de l’histoire de la Brière, de la faune et de la flore, le guide repérait les oiseaux soit à leur chant, soit à leur allure. C’était une véritable mine d’information ! Mon père, passionné par les oiseaux, parle très peu le français. Pour communiquer, le guide et lui utilisaient les noms latins des espèces. C’était assez drôle !

De temps en temps, nous arrêtions tout simplement de parler pour écouter le calme, le clapot, pour prendre le temps de contempler le reflet des arbres dans l’eau, les cabanes de chasse…

Pendant deux heures, nous n’avons croisé personne. Tout au loin, on devinait la civilisation aux silhouettes des chantiers navals de Saint-Nazaire. Mais, nous, nous étions en-dehors de tout ça. Je ne sais absolument pas combien de kilomètres nous avons parcourus ! Dans le marais, on perd complètement la notion des distances et du temps. J’ai aussi rapidement perdu l’orientation nord-sud. Entre les îlots, la végétation à perte de vue, c’était un labyrinthe. Mais c’est aussi ce qui m’a plu : cette idée de se faire perdre en toute confiance, accompagner par un guide qui vous ramènera de toute façon à bon port… »

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