L’ensemble des actions du Parc dans ce projet pousse à l’émergence d’une économie circulaire autour du roseau. Le grand principe du projet est d’encourager les acteurs à s’unir autour du projet d’économie circulaire, en mettant en lumière les ponts possibles entre les différentes filières pour apporter une réponse globale aux enjeux de la construction durable.
Quelques entrées sur lesquelles se concentrer afin de valoriser toute la ressource :
- Une partie de la récolte de roseau après la coupe : la couverture en chaume utilise un roseau de qualité calibrée, excluant une partie de la récolte qui pourrait alors être valorisée dans de nouvelles filières.
- Les déchets de fin de vie d’un produit de construction de roseau en tige (dont la couverture en chaume, en fin de vie d’une chaumière). En 2019, une première estimation des déchets de couverture en chaume, après enquête auprès des professionnels actifs sur le territoire, portait à près de 3500m3 ou 150T la quantité de roseau valorisable annuellement. Ces déchets pourront avoir une seconde vie en roseau broyé pour par exemple une isolation intérieure en remplissage de murs ossature bois, brique de terre/roseau, béton de roseau, bio composites.
- Si le réemploi n’est pas possible, valoriser les déchets en compostage ou biomasse.
L’objectif est de trouver une voie de valorisation pour tous les types de roseau afin d’éviter leur brûlage à l’air libre, ou mise en déchetterie.
Par ailleurs, la région Pays de la Loire est la plus dotée en roselières en superficie (18 100 ha), représentant plus d’une centaine de sites. Il y a donc une marge de manœuvre en termes de valorisation de cette ressource, afin d’assurer une gestion durable de ces précieux espaces naturels, avec en fonction de la nature du roseau, un usage possible en tiges pour la couverture ou en broyats pour d’autres destinations.