Les lettres patentes de 1461 que François II, duc de Bretagne, écrit en faveur des Briérons marquent une étape fondamentale de l’histoire locale puisqu’elles officialisent des droits d’usage basés sur la propriété collective et indivise. Ce socle fondateur a donné une cohésion aux communautés vivant sur les îles et dans les zones limitrophes du marais. Malgré les conditions de vie particulièrement rudes, l’utilisation et l’exploitation du bien commun naturel ont sans doute favorisé la sédentarisation et un habitat particulier.

L’élevage extensif est une activité indispensable à l’équilibre du milieu marécageux et concerne une partie importante de la population agricole vivant sur le territoire du Parc. Une gestion conciliant valeur...

La grande spécialité des pêcheurs briérons était sans nul doute la pêche à l'anguille quand aux chasseurs, c'est le gibier d'eau et plus particulièrement celle des canards autrefois appelés sauvagines.

Très vite, l’homme a su qu'il pouvait tirer parti du roseau. Mis en bottes compactes et fixé sur une charpente, le végétal est devenu plus qu’une toiture : une couverture chauffante, isolante et belle de surcroît.

Extrait manuellement en période d’étiage des canaux et « curées » le noir de Brière une fois séché et tamisé servait d’amendement dans les jardins briérons et était vendu à Nantes

Les canaux représentaient les seules voies de communication et le bateau faisait partie de la vie quotidienne du marais. Autrefois, les Briérons utilisaient deux types d’embarcations : le chaland et le blin