La batellerie

Les canaux représentaient les seules voies de communication et le bateau faisait partie de la vie quotidienne du marais.
Autrefois, les Briérons utilisaient deux types d’embarcations : le chaland et le blin

Se déplacer dans le marais

En raison de l’absence de routes et de l’isolement, la batellerie briéronne joua un grand rôle : le réseau vicinal (chemin reliant les villages) très modeste au début du XIXème siècle réduit les possibilités de déplacements et d’échanges.

Le bateau faisait partie de la vie quotidienne du marais.

Le futur utilisateur allait choisir, acheter et faire scier son bois, mais construisait souvent son chaland lui-même, parfois aidé par des voisins. Les voiles étaient fabriquées à domicile. Blins et chalands étaient le plus souvent amarrés à deux pieux fichés le long des levées.

Un commerce en Brière

Les Briérons utilisaient leur chaland tous les jours pour transporter les produits du marais : la tourbe, le roseau, le fourrage et la litière pour les bêtes. Des bateaux arrivaient à Saint-André-des-Eaux en apportant du fumier et repartaient à Saint-Joachim avec des produits maraîchers.

Ces échanges entre communes ont permis de développer une navigation briéronne particulière à travers le marais. …qui devient peu à peu triangulaire à partir du port de Rozé par les échanges avec Pont-Château et la Loire : ainsi naquit la marine en bois du Brivet.

C’est au milieu du XIXème siècle qu’apparurent les grands chantiers

Rozé, au confluent des eaux du Brivet et de celles de la Brière indivise, devient ainsi un double et même triple port :
– lieu de débarquement des marchandises de la Brière, il est le port principal du marais comme le sont aussi les ports de Bréca, de la Chaussée Neuve, témoins du commerce intérieur du marais (maraîchage, roseau, tourbe),
– lieu d’embarquement et de débarquement des chaloupes empruntant l’étier de Méan pour le commerce (vers Nantes) ou les Îles du Ponant (tourbe, noir),
– lieu de transit pour les marchandises remontant vers Pont-château. Ce trafic, resté secondaire par le faible tirant d’eau accessible, a toutefois pu être maintenu grâce à la canalisation du lit du Brivet au XIXème siècle entre Saint-Malo-de-Guersac et la Guesne (pierre, bois, blé).

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