Boucherie Charcuterie La Brière : de la viande de bœuf 100 % locale

Bruno Garanne a repris, en janvier 2022, la boucherie-charcuterie de la Brière à Saint-André-des-Eaux. Sa viande provient de l’élevage de vaches Limousines élevées à 2 km de sa boutique.

« Au décès de l’ancien propriétaire, Franck Pénuizic, j’ai proposé ma candidature pour reprendre le commerce et assurer la pérennité de l’entreprise », témoigne Bruno Garanne, originaire du Loir-et-Cher. « Il y a trois ans, j’ai rejoint ma compagne qui travaille à la Baule et habite à Saint-André-des-Eaux. J’avais à cœur de me lancer à mon compte et de travailler des produits le plus traditionnellement et le plus naturellement possible ».

Médaillé de bronze du Meilleur Apprenti de France en 1988

En 1988, Bruno Garanne obtient son CAP de charcutier traiteur avant de poursuivre ses études par un Brevet professionnel. Il devient 2e meilleur apprenti régional et « le jour de mes 18 ans, j’ai été médaillé de bronze au concours du Meilleur apprenti de France ». Après un passage comme manager dans de grandes boucheries-charcuteries parisiennes, il poursuit son parcours au sein de grands groupes de charcuterie industrielle en tant qu’adjoint à la direction de production, en charge de la recherche et du développement.

La Limousine élevée en Brière et le sel de Guérande

« La Brière, j’en suis tombé amoureux : j’ai trouvé ici tout ce que j’aime ! » C’est donc tout naturellement que Bruno Garanne a pensé local pour ses produits. Pour sa charcuterie, il utilise uniquement du sel de Guérande, acheté auprès de Marc Le Gall paludier à côté de Guérande (Mouzac). Et pour la viande, il est aussi très exigeant et fait le choix de la qualité : « Mon père était agriculteur et éleveur de vaches Limousines. Cette viande a de nombreuses qualités : elle est plus persillée, plus goûteuse que les autres viandes, avec un grain particulier… ». Pour sa viande de bœuf, Bruno Garanne s’approvisionne à 60 % auprès GAEC de Marland, situé à 2 km de la boucherie et 40 % auprès d’autres éleveurs du Parc de Brière. « On peut difficilement faire plus local ! » Cela plaît aux clients qui viennent des environs, de Saint-Nazaire, de La Baule ou d’ailleurs. « J’aime leur parler de la Brière, de l’agriculture extensive, de la nature, du marais, des producteurs locaux, des bêtes qui pâturent au milieu du paysage… »

Nouvelles recettes de charcuterie et plats cuisinés

À la carte, l’équipe de la boucherie-charcuterie La Brière propose un bel éventail de nouvelles recettes de pâtés, dont la terrine Grand-mère, de boudins noirs ou blancs (à la vanille et au rhum), de saucisson à l’ail et un plat cuisiné par jour. « On peut faire voyager loin avec du local ! »

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