Face aux défis à relever sur les questions environnementales, le Parc Naturel Régional de Brière ne peut agir seul ! Pour mobiliser un maximum de personnes à ses côtés, une vaste enquête est en cours sur le territoire. Plus vous serez nombreux à y répondre, plus l’action sera collective et plus elle aura d’impact !
« Sur les sujets liés à l’environnement, à la crise de la biodiversité, aux changements climatiques, nous aimerions comprendre pourquoi certains s’engagent plus que d’autres », explique Bruno Daval, Directeur du Parc naturel régional de Brière.
« C’est pourquoi nous avons lancé une étude qui s’appuie sur la psychologie sociale et environnementale pour nous apporter des éclairages précieux. Forts de cette compréhension, nous pourrons adapter au mieux nos modes d’action pour embarquer les habitants du territoire à nos côtés ! ».
Mieux comprendre les comportements
« La psychologie sociale et environnementale est une discipline qui permet de creuser les éléments psychologiques et sociologiques qui poussent les individus à avoir certains comportements de préservation ou d’adaptation face aux problématiques environnementales », explique Johan Bouvier, Psychologue social et environnemental. « Plusieurs facteurs peuvent en partie expliquer ces comportements, comme l’âge, l’attachement au lieu, les normes sociales, l’expérience passée d’un risque, etc. ». Lors de la première phase d’enquête, menée de décembre 2022 à janvier 2023, Johan Bouvier a réalisé une série d’entretiens auprès d’habitants du Parc. « Cette étude a permis d’observer la diversité de connaissances, de croyances, d’affects, de comportements au sujet de la nature et du territoire ». À partir de l’analyse de ces entretiens, un questionnaire a été construit pour la phase 2 de l’étude, beaucoup plus vaste.

Trois mois pour participer
Une enquête quantitative sera lancée officiellement le 1er octobre, à l’occasion de la Fête du Parc, tous les adultes sont concernés dès l’âge de 16 ans. Des questionnaires pourront être remplis, en ligne et sur papier, jusqu’au 31 décembre. Les 22 communes du PNRB relaieront l’information, via leurs bulletins municipaux, leur site internet, leurs réseaux sociaux ou à l’accueil de leur mairie et le Parc organisera, en plus de sa communication via sa newsletter, ses réseaux sociaux et son site internet, une opération de porte-à-porte sur le territoire. « Nous comptons également sur le bouche-à-oreille pour propager ce questionnaire au maximum. Plus nous récolterons de réponses, plus nous serons mobilisés, mieux nous apprendrons à agir collectivement face à l’urgence climatique » ! conclue Bruno Daval.
Un peu de patience… le questionnaire se prépare en coulisse….