L’élevage en Brière

L’élevage extensif est une activité indispensable à l’équilibre du milieu marécageux et concerne une partie importante de la population agricole vivant sur le territoire du Parc. Une gestion conciliant valeur économique, entretien et conservation des milieux, garantit la pérennité de ces paysages.

L’élevage dans l’histoire de la Brière 

Dans la Brière des îles à la belle saison, le bétail est « monté » sur les buttes pour gagner les « platières », au fur et à mesure que se découvrent de nouvelles pâtures, lorsque l’eau baisse. Les troupeaux paissent en hiver sur les coteaux et plateaux bocagers entourant la Brière. 

L’avenir de l’élevage

L’agriculture ne peut subsister que dans une approche économique et territoriale. On doit s’intéresser à l’avenir de l’espace agricole et à la transmission des exploitations. En relation avec les intercommunalités et les communes, le Parc naturel régional est présent dans les instances de mise en oeuvre des documents de planification et d’urbanisme ; il incite à la prise en compte de l’agriculture au travers de zonage et règlement adaptés dans les SCOT, Schéma de secteur et PLUi…

La limitation de l’étalement urbain préserve les espaces agricoles. Le Parc associe les agriculteurs sur la sauvegarde des paysages. Il mène encore des actions de sensibilisation sur les ruissellements sur les coteaux.

Une agriculture à deux visages

L’agriculture du Parc de Brière se caractérise par son activité dominante d’élevage bovin. Elle peut se répartir en 2 zones géographiques et en 2 principaux systèmes de production:

– Dans sa partie centrale, dite coeur de Brière (îles et bordures de Brière) : La plupart des fermes sont spécialisées en production de viande bovine. Cet élevage est basé sur un système herbager comprenant une part importante (50 à 75%), à très importante (75 à 90 %) de marais dans la SAU*.

– Sur les coteaux et plateaux bocagers entourant la Brière : L’élevage laitier spécialisé est dominant.

Toutefois, il existe encore quelques élevages spécialisés en viande bovine : ce sont surtout les élevages laitiers qui ont développé un troupeau allaitant et forment aujourd’hui la plus grande part du potentiel viande bovine sur cette zone. Le système de production est en général basé sur la polyculture (céréales, maïs fourrager, herbe) ainsi que le pâturage, avec fréquemment, utilisation des fourrages de marais par le troupeau allaitant.

Caractéristiques de l’agriculture : Aspects agronomique et économique

La plupart des marais du Brivet et du Mès ont la particularité de ne pas être transformés, hormis par les activités de fauche et de pâturage. Il n’y a aucun retournement du sol, ni semis et la fertilisation y est très limitée, voire nulle, notamment dans le marais tourbeux.

Dans les marais du Brivet et de l’estuaire de la Loire, les prairies naturelles inondables offrent des ressources intéressantes. Elles fournissent une production moyenne de 6 tonnes de matière sèche par hectare (de 3,5 à 8 tonnes), au pic de production.

 La gestion contractuelle

Les Mesures Agri Environnementales Climatiques (MAEC) mises en oeuvre depuis 1992 ont pour objectif de développer des pratiques agricoles respectueuses de l’environnement et bénéficient d’aides nationales et européennes ; elles s’appliquent à encourager – avec une viabilité économique suffisante – certaines pratiques agricoles favorables au maintien des écosystèmes humides.

Des agriculteurs volontaires souscrivent un engagement pour 5 ans, sur la base d’un cahier des charges élaboré dans la concertation, au sein de comités de pilotage. »

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