Chaque année, une ferme est mise à l’honneur pour organiser un « samedi fermier ». Une journée festive et engagée, où visites, animations et marché de producteurs viennent à la rencontre du grand public. Le 28 juin 2025, c’est la ferme du Bois Nozay à Saint-Lyphard qui accueillera l’événement.
Au cœur de cette initiative portée par la Chambre d’agriculture, Saint-Nazaire Agglo, CapAtlantique La Baule-Guérande Agglo, la communauté de communes du Pays de Pont-Château et le Parc naturel régional de Brière : le partage. Depuis plusieurs années, les samedis fermiers, c’est une journée pour rencontrer, comprendre et s’inspirer.Pourquoi s’engager dans une telle initiative ? « Pour créer du lien avec les habitants, faire connaître notre travail, même après plusieurs années d’installation sur le territoire », témoignent Mathilde Hériteau et Maëva Le Danvic, exploitantes de la ferme du Bois Nozay . « Le samedi fermier est un moment important pour nous : l’occasion de montrer les coulisses de notre exploitation, de présenter nos animaux, nos équipements, notre fromagerie… mais surtout, de raconter une histoire humaine, ancrée dans un quotidien souvent méconnu ».
Montrer que c’est possible de s’installer en agriculture
« En ces temps où l’agriculture est trop souvent associée à la crise, leur parcours envoie un signal positif. Oui, des jeunes peuvent encore s’installer en agriculture. Oui, il est possible de créer des projets qui fonctionnent, qui se renforcent mutuellement et qui donnent envie. C’est important de montrer, aussi, quand ça va bien ! ». Faire exister d’autres récits, montrer qu’une autre agriculture est possible : leur démarche est aussi un acte militant.
Coopérer, une solution porteuse de sens
Les deux exploitantes partagent une partie de leurs bâtiments et de leurs surfaces agricoles avec une autre productrice : Morgane Guéno-Bruneau, de Zéphyr Aromatiques. Une coopération, porteuse de sens. « Ce n’est pas forcément reproductible partout, mais beaucoup de fermes pourraient ouvrir une petite surface à une autre activité », sont convaincues Mathilde et Maëva.
